1991 , fut une très bonne année . Hormis la sortie de « we can ‘ t dance « de Génésis , se fut aussi celle du « JFK « d ‘ Oliver Stone . Mais , aussi , dans une autre dimension , celui du « dangerous « de Michael Jackson , qui devait succéder à « Bad « , très lourde tache en vérité .
D ‘ initiateur à suiveur
Cet album , est pour moi représentatif du début des années 1990 . Jackson était à l ‘ époque , au-dessus de la mêlée ( ce qui ne sera plus du tout le cas avec HIStory ) , certes , « black or white « avec son morphing novateur , marque les esprits , comme sa collaboration avec David Fincher , sur le clip « who is it « , mon préféré .
L ‘ album sonne de façon homogène , mais « dangerous « commence malgré tout a marqué le pas , par rapport aux autres tendances musicales . Certes le mouvement techno était encore underground , mais le RAP , la version street du new jack swing explosait , comme l ‘ eurodance , le métal avait aussi des velléités de conquête .
Dangerous tour : un début de parodie
Les concerts de Michael Jackson avaient un parfum d ‘ exception et de mythe . Comme cela , ont peut-être vite déçu . Autant « thriller « et « bad « sont conçus pour la scène avec les limitations technologiques de l ‘ époque .
Le dangerous tour aurait-il dû voir le jour ? À froid , non . Là où le « bad tour « sortait du rail du disque , le dangerous tour , comme son successeur l ‘ HIStory tour sont ennuyeux . Jackson n ‘ était pas si a l ‘ aise que cela sur scène , nous sommes loin , des années plus tard des shows de Pink Floyd ou de Peter Gabriel sur « secret world tour « . Dangerous tour , ne prend jamais le risque du risque .
Le déclin annoncé
Dangerous a été l ‘ un de mes disques préféré avec « HIStory « , mais plus le temps e , moins je les écoute , à vouloir trop en faire Michael Jackson a surproduit , là ou un « thriller « voire « bad « sont encore actuels . Bref « blood and the dance floor « n ‘est que la résultante du début de descente amorcé paradoxalement par Dangerous .