Tu m'as surpris en 2009

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Je continue à profiter de la formidable rétrospective nationale pour revoir ou enfin découvrir tout Almodóvar. Et quelle surprise que celui-ci à côté duquel j'étais (un peu volontairement) é à l'époque. Car oui c'est ce Pedro que j'aime (bien plus que celui-ci de "Douleur et gloire"), celui qui pousse tous les curseurs à fond : trop de mélo, trop de romanesque, trop d'effets de mise en scène, trop de ses thématiques fétiches (Amusant de voir le chantage revenir comme dans "La Mauvaise éducation" revu quelques jours auparavant), trop d'introspection, trop de violons, trop de couleurs, que c'est bon ! Et cette mise en abyme vertigineuse, en forme de déclaration d'amour fou au cinéma, est juste bouleversante : on y croise entre autres Douglas Sirk, la voix de Jeanne Moreau, Valerio Zurlini (Pour ceux qui ne s'en souviendraient pas, le film dans le film s'appelle "Filles et valises")... Pour conclure je vais tout simplement laisser le film le faire à ma place, car ici tout est dit d'un homme qui aura laissé le septième art vampiriser sa vie : « Les films il faut les terminer, même en aveugle.

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Rares sont ces instants où on est persuadé d'avoir découvert un très grand réalisateur (en l'occurrence ici une réalisatrice). Je ne parle pas du "Un cinéaste à suivre", "Un nom à retenir", non non je veux bel et bien parler de la certitude qu'on vient de se prendre en pleine face le travail d'un artiste d'exception.

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Dónde está le vrai bonheur ? Avec vous les mecs !

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Nous sommes tous des naufragés...

"Un bébé, il devrait ressembler, au moins un tout petit peu, à tous les hommes qu'une femme a aimés."

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Pour ceux qui n'aiment pas les comédies romantiques...

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Vide de tout pathos, ce film aborde avec légèreté le sujet le plus lourd qui soit : la mort qui approche. La caméra de Sorin est douce et dépeint une journée, une seule, dans la vie d'un vieil homme, avec pudeur et simplicité. Comme il existe une littérature très cinématographique, on peut ici parler d'un cinéma littéraire, et Sorin trouve en réalité sa filiation dans la grande tradition des nouvellistes sud-américains.

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Horriblement intelligent...

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Il s'agit tout simplement d'un film formidable.

Jamais je n'aurais cru dire cela concernant Ron Howard, tant j'ai peu de considération pour lui en tant que cinéaste, ne l'ayant toujours vu que comme un simple faiseur d'Hollywood, sans aucun talent particulier.

Mais pour une fois, il ne ruine pas ce qu'il a entre les mains, bien au contraire. Le sujet est ionnant, extraordinaire au sens premier du terme, et la réalisation est à la hauteur de cette matière première, sans oublier de saluer les acteurs tous parfaits, en particulier Michael Sheen, qui s'avère être décidément un grand (Ceux qui ont eu la chance de le voir dans "The Damned United" s'en rappellent certainement encore).

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Pas besoin d'être ionné de football pour prendre beaucoup de plaisir devant cette histoire humaine formidable. Le réalisateur a l'intelligence et l'humilité de signer un film simple et généreux qui sait faire confiance à la force de son sujet.

Du cinéma britannique jubilatoire.

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Le cinéma indie US dans ce qu'il a de meilleur...

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Là contrairement à "Don't Breathe", en plus de l'efficacité il y a une véritable montée en pression et un scénario qui s'amuse et pourra donc am le spectateur. On sent le produit fait pour toucher un large public avide de frissons mais, et c'est suffisamment rare pour le souligner, avec un vrai soin apporté à l'esthétique et la réalisation.

La première partie est un modèle de mise en place, chaque personnage trouve tranquillement sa place dans le récit, les petits cailloux de l'angoisse sont habilement semés. Malheureusement la suite est un peu plus conventionnelle, mais parfois un plat réchauffé ça a du charme.

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Un remake loin d'être gauche...

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Un conseil : tenez et suivez...

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Feel-good + Comédie romantique = AVC de takeshi29

Oui mais non, car là j'avoue tout Monsieur le juge, je me suis régalé, parce que le thème, les radios pirates, ça m'a foutu comme à tout vieux machin qui se respecte un bon coup de délicieuse nostalgie, parce qu'on peut dire ce qu'on veut mais les rosbifs niveau musique, ils sont au-dessus du lot, parce qu'un casting impeccable (Il nous manque quand même vachement Philip Seymour Hoffman, non ?), parce qu'un peu de grivoiserie mignonne, ça fait juste du bien en ce moment.

La dernière partie est un peu laborieuse, mais je m'en fous, ce film m'a donné envie d'être paix et amour, indulgence et bisous dans le cou...

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Ça ressemble fortement à du Judd Apatow : personnages cons mais attachants, situations gênantes pour les personnages et donc délirantes pour les spectateurs, dialogues aux petits oignons. Bref, une excellente surprise.

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Du cinéma citoyen...

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Quelle bonne surprise !

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Un poil "Dossiers de l'écran" et un peu trop sage, ce film a pour lui de traiter d'un sujet trop rarement vu au cinéma et de pouvoir compter sur des comédiens formidables.