Depuis longtemps, le Sandman peuple mes rêves d’amateur de livre. Je le voyais déjà trôner dans les rayonnages de ma bibliothèque. La réédition par Urban et surtout une rentrée d’argent inespérée m’a permis de me l’offrir, enfin.
Quel bonheur, et quelle lourdeur, de lire ce premier volume. Même si j’avais déjà lu Préludes & nocturnes, c’est avec un bonheur renouvelé que je le reprends. Mais pourquoi tant d’enthousiasme ? Tout d’abord parce que je (re)connais le talent de conteur de Neil Gaiman. L’univers de Sandman est une pure création, bien qu’il redéfinisse un personnage existant.
Ces histoires sont de purs moments de littératures Je pense surtout à « Un espoir en enfer » et le défi incroyable avec le démon Choronzon. Je pense à ce huis-clos haletant avec Doc Destin dans « 24 heures ». Sans parler de la découverte de Death dans « Le bruit de ses ailes ». J’ai aimé aussi cet aparté de « Les contes dans le sable ». On s’attache à des personnages comme le brave Hector Hall dans « Jouer à la maison », Robert Gadling dans « Hommes de bonne-encontre » ou encore le lopin du ménétrier. Ou encore le glaçant et pourtant si cocasse « Collectionneurs ». Et pour finir, j’ire l’incroyable « psychologie » de Morphée.
Une œuvre riche, subtile, foisonnante.
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